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mardi 28 mai 2013

Métaphore...

La Liberté c'est une colombe revêche, fine et alerte, que tous les chasseurs du coin rêvent de débusquer, de tirer, de plumer, de rôtir et de dévorer en bavant. Mais n'ayez crainte, les chasseurs sont trop grossiers, et la bête trop maligne, pour qu'un jour elles se fasse attraper !

La Liberté c'est un but ultime, un objectif suprême, un dogme, une loi transcendantale. Il faut tout lui sacrifier, se vouer corps et âme à sa réalisation. La Vie, les sentiments, les passions doivent s'effacer humblement devant sa toute puissance !

La Liberté c'est une mer grandiose, immense, profonde, insondable, insensée. Point de rives ni de plaines abyssales, simplement l'infinité d'une chose mouvante, palpitante, présente partout et visible nulle part...

La Liberté est un rêve. Imaginaire, coloré inatteignable, un arc-en-ciel des idées. Un mirage dont on doute seulement qu'il existe, mais dont tout le monde parle avec une voie émue et grave, une étincelle au fond de l’œil, comme s'il s'agissait du plus beau présent que la Vie pût nous offrir...

 La Liberté est un bouillonnement impétueux au confins du monde connu, un volcan déchaîné qui attire, par sa lueur et sa frénésie, l'aventurier romantique et qui le piège, l'enferme, le perd en un tourbillon de passions et de violences qui ne peut s'achever que par la désillusion ou la mort !

La Liberté c'est le souvenir poussiéreux d'une époque révolue, c'est une ruine croulante envahie par le lierre et le béton. C'est une relique toute bariolé de publicités sacrilèges, c'est un fossile devenu objet de consommation, c'est le vestige d'un âge contemplatif perdu dans l'instantanéité de la techno-science...

La Liberté c'est une blague absurde avortée d'un esprit malade, qu'un jour un homme ivre a raconté à un autre, et que cet autre, que toute raison avait abandonné, a transformé en une quête du domaine des possibles...

La Liberté, c'est une rasade de votre alcool le plus fort. C'est une cascade de feu qui requinque le mourant, et rallume dans son âme la flamme de la vie, lui permetant enfin de livrer le combat incessant de l'homme contre la force inaliénable des choses.
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samedi 30 mars 2013

Cris de rage

Haut les cœurs braves gens, nous vivons tous à une époque fantastique. La corruption, le vice, et la cupidité règnent en maître! Nous sommes entourés par la débauche, la dégradation des mœurs, l'avilissement des âmes, la décomposition des corps et des esprits...! La sale engeance qui sort du cœur des Hommes, leurs parfaites immondices. Tout cela vient se noyer dans l'océan noir de l'ignorance et de l'absurdité! La perversion de la jeunesse engendrée par la bêtise de ceux qui se croient grands...! Ah les imbéciles...! Ah les sombres enflures séniles. Que la lèpre les ronge, les dissolve...! Tous ! L'énorme fumier excrémentiel de notre société est sans cesse renflé par les emphatiques hypocondriaques abjects rebuts d'une humanité toute dégoulinante d’imbécillités vaseuses.
Ah, la nature humaine, répugnante, sordide, infâme...! Je veux, je demande, je réclame, je désirs ardemment plus encore j'exige du haut de mon insignifiante médiocrité qu'elle disparaisse, qu'elle s'efface de la réalité, que sa lueur blafarde s'éteigne se noie, se perde dans les infinis lointains. Que son odieuse présence se disloque, mieux se décompose des trames du Destin...!
 J'en appelle aux dieux, à Satan, aux forces de la nature écrasez nous, qu'il ne reste rien de notre essence méprisable de nos existences nauséeuses, de nos êtres indignes....! Indignes de quoi ? De la pureté ? De la bonté ? De l'innocence en somme ? Que non, ces mots n'ont pas lieu d'être ils ne sont qu'imaginations, mensonges, tromperies sortis de chétifs esprits pour duper de maigres pouilleux dévots crédules à vomir. Je crache sur l'Homme, je dégueule le monde entier moi compris. Voilà ce que nous sommes, une expulsion continue, une gerbe infinie...! Je vote pour la destruction du monde...! Qu'Il soit balayé par quelque chose de grand, de sublime d'apocalyptique...! Comme un vulgaire déchet...! Abattez le, supprimez le il faut nous anéantir, nous annihiler une bonne fois pour toute, VIVE LE NEANT !!!

 A part ça la vie est belle.. Logo Design by FlamingText.com

mardi 26 mars 2013

Dialogue de sourd

Moi :

 "Tarentule tuberculeuse tu te trompes ! Tu as tort et tu t’esquives traitreusement. Tes tropismes tortueux torturent la tête et la transporte à travers temps. Tandis que de terribles taons ténébreux tirent tout en travaillant. Trop de tubes sont timbrés et les tortues timides tentent de tenir et de ternir toute trace de tagliatelle…Toujours est-il que ta tante t’attend en tuant des taupes de Tasmanie. T’occupe, elle trouvera Tintin au temple, travesti en tapineuse du Trocadéro, tatoué et en toge. Titien le tribun touareg tournera sur sa toiture, tel un tonneau trapu, et tombera transfiguré sur le tapis. Les tentacules de la tomate tâcheront de trembler tranquillement mais tritureront les terres des teutons tardifs qui taclaient les trésors tapis dans la tourbe. Les tasses de thé au thon transmettront des tartines tonifiantes et de tristes tonnerres tropicaux."

 Lui :

 "Tel un triste et terrible temps où tombe la température, ton terrible texte t'éloigne, tocard terrien. Entre ton tempo totalement tremblant et ton tintamarre torrentiel tout trapu, ton ton passe du tout au tout. Teste tes toitures, tes tonsures et tes tentures si elles tombent tôt. Tout en tiraillant ton tuteur, tond ta tiare en attendant le terrible tonnelier, toi qui est ou têtu ou timbré ! Tiens-toi tel-quel tel tout touareg tombant au tombeau le temps d'un tremblement de terre ! Tous les tropiques t'attendent toujours, toi et toute ta torpeur !"

Moi:

 "Merci mon maitre, mais ma prose misérable ne méritait pas un mépris si magistral ! Magnanime malgré tout, tes mises en garde mouvementés m’aideront merveilleusement à m'améliorer. Dans ma mémoire, mon ami musicien, miséricordieux, tu m'éclaireras en martelant "minute moujik, mandate les muse et mange-les, mastique et médite minutieusement...Mûrit merde!). Et moi, je m'interrogerais méticuleusement, modérant mon mouvement marginal et ménageant mes mots."

 Lui :

 "Pouah ! Peut-être que plusieurs particules de ta personne pourront périr par cette pathétique perte de postérité ! Plus poussif qu'un pauvre petit poussin pourtant passif, ma pauvre et pudique prose pourra pratiquement perdre le peu de promotion presque prise par le pauvre péquenot qui prie prudemment (pour peu qu'il puisse y parvenir ! ^^). Pigeon en perdition, perdrix pourrie, peu de passereaux prétendent pratiquer avec présence ce parti pris poltron ! Pas plus de pression !!!"

 Moi:

 "Me voilà verni ! ton verbe que je voyais vertueux est veule à en vomir ! Tu vas et viens, vitupérant vainement ton vils verbiage venimeux !!! Venant de vous, vulgaire verrat vieillissant, cet avertissement virulent me vexe violemment ! je voudrais vraiment vous voir revenir sur votre vocable et vanter les valeurs de ma virtuosité. Mais où va ma verve voluptueuse, te vaincre est vain, trop vantard et vaniteux tu ne vis sans vagir ! Et bien va vole et nous venge !"


NB : Ami lecteur. Si toi aussi ta vie est aussi chiante qu'une phrase de Proust, tu trouvera ce petit jeux débile très réconfortant ! Sinon va regarder ta série préférée comme la multitude pour oublier ces insanités sans queue ni tête.

 Amicalement, Logo Design by FlamingText.com

jeudi 7 mars 2013

Drones

Les drones, ces odieuses saloperies sont le centre d'un débats d'éthique depuis quelque temps déjà. Ils seraient devenus l'arme privilégiée des interventions extérieures américaines sous le gouvernement Obama... De fait, dans une logique de ''guerre propre'', le drone permet de limiter les pertes des jeunes et viriles soldats américains (et américaines depuis peu, saluons au passage comme il se doit ce grand pas en avant pour la parité qui permet aux femmes-soldats des États-Unis d'Amériques d'aller crever au front comme leur homologues mâles).

Le drone est hors de portée de combattants au sol, il surveille avec une précision inquiétante toute activité à sa portée et frappe avec une exactitude à faire pâlir de jalousie Lucky Luck en personne...
Ceci dit, l'abondance de victimes collatérales laisse songeur. Mais sans même parler de ces exactions puantes qui ont étés, de tout temps, corrélés à la pratique guerrière, je voudrais me pencher sur ceux qui sont visés par les drones en connaissance de cause.
Résidant principalement au moyen-orient et en Afrique du nord, ils sont bien connus du grand public occidental comme ''terroristes'' prônant un islam plus ou moins radical... loin de moi l'idée de me faire le défenseur de croyants fanatisés d'un autre âge. Je remarque simplement que l'occidental moyen est bien content lorsqu'il apprend qu'il y a un extrémiste de moins sur terre,( il oubli bien souvent que pour un qui tombe, dix se radicalisent) alors qu'il devrait s'alarmer de la facilité avec laquelle l'armée supprime un danger potentiel, après tout qui peut nous affirmer que nous ne sommes pas, à leurs yeux, le danger de demain ?

Mais plus important encore, sans tenir compte du message réactionnaire propagé par ces combattants du jihad, en essayant de les considérer avant tout comme des être humain, il est important de remarquer que ceux qui meurs sous les coups des drones ne sont pas combattus comme des hommes, mais sont assassinés comme des rats, par des pseudo-soldats assis dans des fauteuils à manettes à des milliers de kilomètre de là...!
Les exaction sont couvertes, quant au coupable, est-ce celui qui appuie sur le bouton, l'officier qui donne l'ordre d'appuyer sur le bouton, le politiciens qui exige de donner l'ordre d’appuyer sur le bouton pour raison d'état ? Chaque semaine, la maisons blanche signe une liste de noms. Tout les 4 jours en moyenne, un homme est exécuté par écran interposé, pour des raisons de ''sécurité nationale'' et de ''danger imminent''. A tout instants, des militaires diplômés en costume-cravates, assis dans leur bureau chauffé du pentagone, désignent arbitrairement les futures victimes...ont-ils la conscience tranquilles ces lâches ordures médaillés ?

Le jour où un Bachar sera à la tête d'un pays disposant de drones, le jour où ces drones seront envoyés contre des citoyens combattants pour la justice et la liberté et contre un État exploiteur et corrompu, le jours où l'armée disposera de la capacité de tuer en masse sans craindre la perte d'un seul homme...il sera trop tard ! 

Le pourcentage de victimes civiles durant la première guerre mondiale était de 45%. 58% pour la deuxième puis environ 75% pour des conflit comme la guerre de Bosnie (1992-95). Se dirigent-on vers des guerres par matériels interposés dans lesquelles l'immense majorité des victimes est constituée de population civiles qui ont le malheur d'être au mauvais endroit au mauvais moment ? Ou bien va-t-on vers des guerres toujours plus asymétriques dans lesquelles le bras armée d'un État riche sera en mesure d’annihiler sans pertes humaine toute résistance extérieur à ses ambition impérialistes, et toute résistance intérieur à ses déviances totalitaires ? Logo Design by FlamingText.com

samedi 9 février 2013

Comment ça va ?

Cette simple phrase, je ne la supporte plus !

Pourtant elle part d'un bon sentiment, s'enquérir de la bonne santé physique et mentale d’autrui, quoi de plus noble et désintéressé ?
Les premières fois que l'on m'a posé cette innocente question j'ai fait comme tout le monde, j'ai dit "oui". Non pas parce que effectivement tout allait bien, (faut pas déconner hein !) mais par lassitude de devoir expliquer les raisons qui faisaient que je n'allais pas bien (et dont tout le monde doit se foutre royalement au demeurant).

Puis je me suis progressivement aperçu que ceux qui, avec le regard fuyant, me demande le matin "comment ça va ?", trouve juste une autre façon de dire "bonjour", c'est à dire de saluer quelqu'un sans attendre de réponse. J'ai alors décidé de répondre systématiquement "non" à tous les biens pensants qui me saluaient sans vraiment se soucier de moi, manière de les choquer un peu.  Le problème c'est qu'à force de leur répondre "non", il s'y sont habitués ces andouilles ! J'ai donc commencé à essayer d'alterner le "oui" et le "non" pour leur faire remarquer que leur question usuelle me faisait chier plus qu'autre chose, mais rien n'y fit ! Tous continuent à faire semblant de s'intéresser aux autres qui font semblant de croire que l'on s'intéresse à eux et qui, parce qu'ils sont polis, font en retour semblant de s'intéresser aux autres !

Quand je pense à la manière hypocrite qu'ils ont tous en me jetant cette phrase "comment ça va ?" au visage...s'ils savaient qu'un simple coup d’œil silencieux lorsque l'on se croise m'est bien plus amical que ces mots vides et creux, qui ne tiennent que par un exosquelette de politesse absurde !

Ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autre ! Ceux que l'on accuse d'impolitesse parce qu'ils ne répondent pas à ces babillages superflus que sont les "politesses", sont bien moins impolis que les connards joyeux qui, loin d'être méchants, viennent nous agacer, caquetant leurs paroles grasses, enjouées, et tellement futiles...

J'en viendrais presque à renier la parole tient ! Le langage, qu'est-ce-que c'est après tout ? A quoi ça sert ?

Il me semble que ça a été inventé pour coordonner les individus, pour que leur subsistance soit plus aisée, pour qu'ils puissent se prévenir d'un  danger, partager une connaissance, etc... Bref, le langage a été inventé comme moyen de subsistance ! Par quelle déviance a-t-il pût devenir quelque chose d'aussi perverti, d'aussi vain, stérile, frivole...Comment quelque chose d'aussi plaisant que la parole a pu se muer en un outil puéril et grotesque de façonnage d'un monde illusoire, apparent, mornement inintéressant...?

Les discussions auxquelles j'assiste chaque jour sont affligeantes de bêtise... Ne pourrait-on pas essayer de se comprendre sans ces mots infâmes ? Par un regard appuyé, un pétillement de l’œil, un signe de la main ou du visage... Ah ce que j'aimerais quelquefois mettre fin à certain de ces borborygmes médiocres qui sont autant d'idées mâchées, crachées, vomies, éructées à tout va...!
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samedi 22 septembre 2012

J'en peux plus, j'appuis sur pause.


STOP ! Arrêtons un instant l’éternel écoulement du temps, posons-nous immédiatement, à même le sol et pensons…
Tout va trop vite, bien trop vite pour nos timides consciences qui n’existent que par soubresauts, sans-cesse forcées par la dure réalité de partager l’égrènement du temps avec la foultitude des réactions instinctives qui nous habitent. Stoppons le temps donc, et devenons pur psyché. Laissons notre conscience nous envahir dans notre intégralité, pauvre chose famélique, laissons-là nous pénétrer et nous guider.
Parfait, libéré pour quelques instants de la froide et rigide réalité matérielle nous pouvons observer dans toute sa limpidité, notre trace infime dans l’infini cosmos, notre existence.

Parvenu à ce point, force nous est d’admettre…qu’il n’y a rien, absolument rien d’autre qu’un  vide effroyablement total, à perte de vue !
Pourquoi devrions-nous vivre s’il n’y a rien à faire, rien de grand, de fantastique, d’incroyable… Pourquoi puis-je me poser cette question déchirante qui me fait l’effet d’une douche glacée ?
Pourquoi se lever le matin, manger, travailler, dormir et se morfondre vainement  en s’imaginant qu’il se passe quelque chose, pourquoi  parler encore et encore de ces choses futiles et milles fois rabâchées auxquels nous feignons de porter intérêt ?
Suis-je le seul à faire ça ? Suis-je vraiment le seul à jouer dans cette pièce infernale et ennuyeuse dans laquelle je ne trouve pas ma place ? A faire semblant de vivre tous les misérables actes de cette affreuse pantomime ? Impossible, il y a forcément d’autres âmes perdues, en quête d’une preuve qui justifierait ce monde ignoble, d’autres hommes qui fouillent le ciel l’œil fou, délirant en silence, hurlant à chaque seconde leur incompréhension muette… !
D’autres, comme moi, qui pensent que ce monde est une blague odieuse et qui, comme moi, ne peuvent le supporter davantage. Comment vivre en effet plus longtemps dans cette farce haïssable, passivement, à en subir l’infatigable injustice ?
L’alternative à cette lâche apathie, à ce fatalisme stérile qui est de vivre comme nous le faisons, est de mourir… ou de détruire!
Renversons l’ordre des choses…! Débordons tous en chœur de haine et de violence…! Écrasons sans pitié tout ce qui languit paresseusement sur Terre…! destituons, détrônons, guillotinons à outrance ceux qui jouissaient hier pendant que nous pleurions…! Fusillons la Justice…! Sacrifions l’innocence sur l’autel de la Révolution…! Faisons sauter le Soleil…! Pulvérisons la Lune…! Atomisons leurs dieux…! Ébranlons la course des astres…! Déréglons l’équilibre de l’Univers… !!!

Une fois que tout sera consumé dans l’ouragan de notre vengeance, une fois que ce monde cruellement idiot sera irrémédiablement détruit, nul besoin d’y trouver un dessein suprême, nous pourrons mettre tous ensemble fin à nos jours si désespérément analogues en une joyeuse folie suicidaire, une véritable orgie dyonisiqaque, célébrant ainsi la fin absolue de la souffrance humaine !

Le cri bouleversant des âmes errantes à la poursuite d’une réponse, cessera alors à jamais et l’esprit tourmenté ne sera plus.   
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jeudi 13 septembre 2012

Liberté morale

La liberté morale implique avant toute chose la liberté de choisir.

 En effet, si je décide de prendre le chemin le plus cour pour rentre chez moi, je me dois de connaître tous les chemins n'est-ce-pas ? Plus important encore, je ne dois pas être influencé par certain attraits que pourrait avoir d'autres chemins (fleuris, pavés, à l'ombres) qui n'influences pas sur sa distance, et donc sur le but que je me suis fixé (rentrer le plus vite). Je dois de même écarter toute influence qui concernerait mes souvenirs (le père qui m'emmenait pêcher sur l'un des chemins par exemple) et qui risque de me faire changer d'avis.

Mettons maintenant que je décide de voter. Je veux choisir un candidat. De la même manière que précédemment, pour choisir le candidat qu'il me faut, il m'est nécessaire de connaître exactement le programme de chacun, sa fiabilité, ces antécédents politiques (fait d'arme, erreur, scandale, etc...). Je vais aussi devoir poser sur eux un regard objectif, sans tenir compte du parti auquel ils appartiennent, il ne faut surtout pas que sa place dans le clivage politique influence mon opinion de lui-même. Enfin, je vais devoir faire en sorte de ne pas être influencé par mes éventuels votes précédents, ceux de mes parents, de mes amis, etc...

Nous mettons ainsi en lumière le fait que celui qui veut choisir, en vertu du libre-arbitre, c'est à dire de manière tout à fait objective, devra suivre une réflexion presque inhumaine... Peu de personnes à mon avis y sont parvenues, ce qui revient à dire que nous sommes tous influencés, entravés, guidés sans vraiment en avoir conscience, dans nos choix. Que ce soit par notre passé, notre éducation, ainsi que nos désirs et autres pulsions chimique intracérébrales difficilement contrôlable !

Il est donc clair que nous ne sommes pas moralement dotés d'une liberté absolue. L'homme est théoriquement libre de penser ce qu'il veut, mais il ne le peut pas réellement... Concrètement, regardez la même page de pub dix fois par jour pendant une semaine et vous aurez toutes les peines du monde à ne pas y penser...

Si l'on y réfléchit bien, vous ne pourrez réellement être maître absolu de vos pensée qu'une fois que vous ne pourrez strictement plus rien entendre, voir, toucher, sentir, ressentir, une fois que vous serez capable de ne plus avoir de souvenir, ni de désir...c'est à dire lorsque vous serez...cliniquement mort, et donc maître absolu d'un néant absolu...!

Bon, je suis un peu absolutiste jusque-là...! Imaginons que vous puissiez contrôler vos pensées, et ainsi être libre de les diriger comme bon vous semble, votre morale ne sera cependant libérée que de votre environnement présent...

Si depuis votre naissance personne ne vous a appris à parler, vous ne pourrez pas penser avec des mots...Votre capacité de réflexion sera fortement réduite et vous ne pourrez connaître tous les éléments qui vous permettrait de porter un regard objectif sur les choses. A l'inverse, apprendre quelque chose, mettons le goût d'un plat, va vous marquer, vous suivre toute votre existence (parfois inconsciemment) et influencera certain de vos choix.

Nous ne sommes par conséquent pas libre moralement puisque apprendre nous influence et nous empêche de maîtriser complètement notre liberté. Quant à ne rien savoir pour ne pas être influencé, cela nous empêche de faire des choix, et donc d'exercer notre liberté !


On a vu que la liberté morale pouvait se résumer à la liberté de choisir. Or, cette dernière implique la responsabilité, que ce soit en cas de bon ou de mauvais choix. Nous savons tous à quel point prendre une décision peut être difficile. D’où l’attirance de tout un chacun pour l’obéissance. En effet, obéir, c’est se soumettre au choix d’autrui, c’est se « déresponsabiliser », se décharger du fardeau qu’est le choix, sur un autre… ! Et c’est bien sûr, en cas de mauvais choix, reporter la faute sur l’autre… ! Choisir librement est donc un acte difficile, mais vouloir se décharger de ce fardeau, n'est-ce pas honteusement renier ce qui fait de nous des êtres pensants ? C'est une lâcheté, une faiblesse à laquelle il nous arrive pourtant tous de songer de temps à autre... Mais choisir soi-même est important amis lecteur, c'est ce qui nous garde de donner notre pouvoir de décision, et donc d'action, à un autre individu. Qui ont été en effet les dictateurs, sinon des gens particulièrement habiles à délester leurs concitoyens de leur fatigante liberté ?




    Voilà...fini, c'était long et compliqué hein ?! Que dire maintenant...? Bon, euh...la liberté c'est plutôt cool dans l'ensemble, mais dès qu'on aprofondit ça devient vraiment chiant !


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dimanche 2 septembre 2012

liberté sociale

La liberté sociale  c’est l’ensemble de choses rendues possibles dans la vie en communauté.

Le droit d’exprimer son opinion par exemple, ou son avis sur la vie politique et sociale d’une communauté. C’est pouvoir faire savoir aux autres membres de la communauté ce que l’on pense de toutes les activités et actions entreprises dans le cadre de la vie de cette même communauté.

Mais il ne suffit pas simplement de pouvoir donner son opinion sur quelque chose. En tant qu’individu d’une communauté libre, la liberté sociale devrait aussi permettre à chacun d’influer directement sur le développement des fameuses activités et actions dont je parlais précédemment.

 Dans la démocratie actuelle, cela est restreint. On ne peut changer les choses en tant qu’individu qu’en prenant des postes de pouvoir, ce qui n’est pas à la portée de tous …! Ou, de manière plus limitée, en donnant sa voix, son avis, à un de ces hommes de pouvoir,c'est le vote qui permet cela, par la nomination de représentants. Mais ce ne sont que des représentants !!!Aux intentions forcément approximatives par rapport à celles de leurs électeurs...sinon contradictoires, ou pire, servants leurs intérêts

 On peut conjecturer que la liberté sociale regroupe une multitude de choses qui passent des droits "fondamentaux" liés aux droits de l'homme  : droit à la vie, à l'éducation, à la santé, etc... Ainsi qu'aux droits liés à la vie publique : liberté de la presse, de réunions, liberté de culte, droit de grève, etc... Mais la liberté sociale s'inscrit plus largement que le droit public, dans tout ce qui concerne les relations aux autres : liberté sexuelle (si je veux changer de partenaire tous les premier jeudi du mois), liberté de déplacement (si j'ai une soudaine envie d'aller au Nicaragua), liberté dans le choix vestimentaire (si j'ai envie de me balader avec un slip sur la tête), culinaire (je parlais de gazon dans l'article précédent...). Si la mise en application de ces libertés peut-être critiquée car jugées dangereuses ou immorales, il n'en reste pas moins que ce sont aussi des conséquences possibles d'une certaine liberté sociale. Quant à l'ensemble de ces libertés sociales, elles sont évidemment gouvernées par des principes politiques, sur lesquels les individus peuvent agir plus ou moins facilement.

La liberté sociale absolue est-elle un objectif ? De fait, elle nous permettrait de vivre sans astreinte aucune, de faire ce que bon nous semble sans avoir à subir les restrictions d’un homme ou d’un groupe d’hommes. Mais elle poserait des problèmes, si l'on autorise les individus à tuer ceux qu'ils veulent, on risque d'assister à des débordements incontrôlables et préjudiciables à un certain nombre de personnes... Il faudrait que la liberté de chacun soit maximale, sans pour autant qu'elle empiète sur celle des autres, ce qui n'est possible qu’une fois seul…et donc contraire au terme « social » qui implique une société… La liberté sociale absolue n’est donc pas un objectif car elle n'est pas possible...


 L’objectif serait donc de trouver un compromis, un juste milieu, entre la satisfaction de libertés individuelles nécessaires à une vie décente et plaisante d'une part, et certaines restrictions de la liberté sociale, qui profiterait à la communauté toute entière d'autre part...

Cependant cet état d’esprit ouvre le champ libre à l’abus de part et d’autre. Les limites entre autorisation et restriction n’étant pas clairement définies… C’est pourquoi la liberté sociale est régit par des lois, c'est à dire des dogmes figés par une instance politique, et érigés en principes placés au-dessus des hommes. Partant du principe que les lois seraient « justes » (ce qui est impossible, la notion de justice étant différente pour chaque individu,ceux qui rédigent les lois ont toujours une vision du monde qui leur est propre !) elles seraient porteuses d’un irrémédiable défaut…Celui d'être fatal à la liberté !!!

Entendons-nous bien. Il n'est pas forcément nécessaire d'interdire quelque chose pour que cela ne se produise pas... Si vous posez l'interdiction, vous portez préjudice à la liberté d'autrui. Quand bien même cette interdiction vous parait justifiée. Mais vous croyez-vous supérieur aux autres individus, pensez-vous pouvoir connaître les choses relevant du bien de celles relevant du mal ? Croyez-vous qu'en rédigent une loi vous apportez quelque chose de bon pour la communauté, pour d'autres gens qui ne pensent pas forcément comme vous, qui n'ont pas les mêmes intérêts, les mêmes envies, les même notion du bien et du mal ? Qui a raison alors ? Dans les fait, c'est ceux qui écrivent la loi... Mais en réalité, objectivement ? Peut-il seulement y en avoir un qui ai raison et les autres tort ?

Le fait est que la loi tranche quoi qu'il arrive de manière inégale, d'un côté ceux qu'elle arrange, de l'autre ceux qu'elle gêne. Comment voulez-vous dans ces cas là parler de justice ?

Que faut-il faire alors, tendre vers la perfection ? en modifiant progressivement les lois, une par une, pour transformer la société en quelque chose de plus en plus libre et égalitaire ?

Certains vont tenter à travers les luttes sociales, d'ouvrir des fronts et de mener des combats pour la progression de cet idéal. Mais ils ont en face une quantité d’intéressés, de nantis, de réactionnaires, de traditionalistes, sans parler des libéraux, qui soi-disant partisans des principes de la liberté individuelle, prônent le libéralisme de marché, qui visent en fin de compte à assurer de plus en plus de marge de manœuvres aux multinationales regroupées en lobbies surpuissants, et de moins en moins de véritable liberté individuelle aux individus, ravalés au rang de simples consommateurs. Ajoutons à cela une partie des masses, crédule, manipulée à outrance par les politiques, et nous embrassons toute la difficulté qui se dresse en travers de l'objectif des réformateurs progressistes.

Mon humble avis est que le monde où la liberté de chacun, portée à son acmé, n'empiéterait pas sur celle des autres, ne peut être atteint que par une révolution importante des mentalités, une "révolution des mœurs".
Ne cherchons pas à codifier arbitrairement quelque chose d'aussi compliqué et nuancé que la vie en commun, le résultat ne sera que grossier, imparfait, et donc injuste. Faisons plutôt en sorte que le meurtre ne soit pas interdit par une entité supérieure aux hommes, mais que, d'un commun accord, dans le respect de l'autre, de sa vie et de sa place dans une communauté, le meurtre n'est pas lieu.

 Si l'interdiction devient nécessaire, c'est qu'il y a un raté quelque part, c'est que quelque chose peut encore être amélioré.









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jeudi 26 juillet 2012

liberté physique


Pour justifier un tant soit peu le titre du blog, je me propose de faire une série d'articles concernant la Liberté.

Cette notion, bien que très abstraite en soi, se constitue, selon moi, en trois catégories bien définie :
-Liberté physique :  Elle est régit par les relations entre l'individu et le monde qui l'entoure, la matière, les objets, ou encore les lois naturelles et physiques de l'Univers.
- Liberté sociale : Elle est régit par les relations entre l'individu et l'ensemble des autres individus, soit la société.

- Liberté  morale : Elle est régit par les relations qu'entretiennent les individus avec eux même, avec leur psyché. C'est à dire avec l'ensemble des manifestations conscientes et inconscientes de l'esprit d'un individu.


 Commençons par la liberté physique. C'est une liberté très particulière : c'est la liberté de marcher, d'ouvrir la bouche, de creuser un trou, bref, toutes les actions d'un individu  en rapport avec son environnement (dans lequel est inclus  le corps même dudit individu...!).
Un paraplégique par exemple, n'a pas la liberté de marcher... Et il y a de forte chance pour qu'il ne l'obtienne jamais... Ceci dit, cette absence de liberté s'apparente plus à un ordre immuable des choses, la réalité, qu'à une décision supérieure contre laquelle nous pourrions lutter, dans le but de nous en affranchir.

 Mais, pourquoi simplement penser que, parce que l'ordre des choses est ainsi, permet ceci, empêche cela, le paraplégique devra lui obéir ? De quel droit m'empêche-t-on de tourner ma tête à 360°, de quel droit ne puis-je digérer le gazon ? Certains y voient des lois crées par Dieu...! Les autres s'en foutent ou savent que, ne connaissant ni le début de l'Univers, ni sa direction, ni son but, ni sa provenance, ni même de quoi il est constitué...on ne peut raisonnablement pas dire pourquoi certaines choses sont permises ou non.

  Le fait est d’ailleurs que rien n'est permis, ni interdit avec cette liberté dite physique... et que personne ne m’empêche de tourner ma tête à 360°. Le tout obéit simplement à un principe de possibilité. Il est possible  de manger du gazon, mais les lois de la nature empêchent mon organisme de digérer ce gazon. Nous sommes, moi et le paraplégique fortement contrarié par cette réalité, régie par le principe de possibilité. Nous pouvons nous soumettre, cela parait, raisonnable pour mon cas et d'une nécessité navrante dans le cas du paraplégique. De fait, j'aurais beau ingérer du gazon à m'en faire péter la panse, le paraplégique aura beau, sauter de son fauteuil dès que l'infirmière aura le dos tourné, nos chances de nous affranchir de nos problèmes respectifs sont minces.

Et pour cause, l'on a pas à faire ici avec une structure malléable, comme la société ou la psyché pour les deux autres formes de liberté, mais à une structure extrêmement rigide. Et on ne peut que très difficilement s'affranchir de cette structure, regardez combien il aura fallu de temps et de génie pour fabriquer l'avion, permettant la liberté de voler !

Mais si pour la liberté de voler cela a fonctionné, qui nous dit que demain, des prothèses permettront au paraplégique de marcher. De même, des progrès dans la greffe pourraient me permettre de me faire introduire un estomac de vache dans le bide...!

Ainsi, si la structure est rigide, elle n'en est pas moins façonnable par la science et la technique aidée en cela par la recherche.

La Liberté physique, si elle est fortement soumise aux principes de possibilités, eux-mêmes liés aux diverses lois Universelles imposées on ne sait trop comment, est en progrès continu...! On découvre en effet depuis des millénaires de quoi nourrir la progression des libertés physiques (découverte du feu, de l'agriculture, etc...).
Sans compter que, depuis quelques siècles, il existe une forte tendance à l'accélération de la recherche. La science pond de plus en plus rapidement des nouveautés, si bien que certains ont été jusqu'à imaginer qu'un moment viendrait où les découvertes scientifiques s'enchaîneraient plus vite que nous ne pourrions le concevoir...L'homme serait alors totalement dépassé par une série d'évènements de plus en plus rapides qu'il ne contrôlerait plus du tout...!

Bref, tout ça pour dire que si cette liberté physique est en progrès continu, elle devient un objectif permanent de la part des structures financières et politiques (financement public ou privé des labos pour l'armée, pour les états, pour les grandes entreprises...).

Mais ces objectifs peuvent aussi intéresser les individus, ceux qui sont concernés par des problèmes importants, des problèmes qui gênent leur épanouissement, leur émancipation ou leur  bonheur...! Techniquement, chercher un remède contre le sida est un progrès potentiel, devient un objectif, et peut venir en aide à des millions de personnes. La découverte de la radioactivité a été un progrès, est devenu un objectif, et est venu en aide à des millions de personnes...Mais elle a aussi provoqué la mort plus ou moins violente de millions d'autre personnes...!!! Peut-on dire après cela qu'elle est un progrès ? Si cela est indéniable du point de vue de la science, rien n'est moins sûr du côté humain...

D'où ma conclusion concernant la liberté physique : C'est indéniablement un progrès...! (sauf si l'on considère que le développement de l'humanité n'est pas un progrès... ! Ce n'est pas mon cas... !). Donc, c'est un objectif...! Mais il est important de signaler que le véritable enjeu de l'affaire, ce n'est pas : "cette nouveauté scientifique est une bonne/mauvaise chose"... Mais bien "ce que l'on fait de cette nouveauté scientifique est une bonne/mauvaise chose"...!

La science est une fort belle chose. L'idéal serait qu'elle serve la liberté sociale des individus, mais tant qu'elle restera aux mains des technocrates insensibles, des gouvernements sans scrupule, et des firmes avides regroupées en redoutables lobbies... Cela ne sera...qu'utopie...!

Vive la science à visage humain !


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