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mardi 26 mars 2013

Dialogue de sourd

Moi :

 "Tarentule tuberculeuse tu te trompes ! Tu as tort et tu t’esquives traitreusement. Tes tropismes tortueux torturent la tête et la transporte à travers temps. Tandis que de terribles taons ténébreux tirent tout en travaillant. Trop de tubes sont timbrés et les tortues timides tentent de tenir et de ternir toute trace de tagliatelle…Toujours est-il que ta tante t’attend en tuant des taupes de Tasmanie. T’occupe, elle trouvera Tintin au temple, travesti en tapineuse du Trocadéro, tatoué et en toge. Titien le tribun touareg tournera sur sa toiture, tel un tonneau trapu, et tombera transfiguré sur le tapis. Les tentacules de la tomate tâcheront de trembler tranquillement mais tritureront les terres des teutons tardifs qui taclaient les trésors tapis dans la tourbe. Les tasses de thé au thon transmettront des tartines tonifiantes et de tristes tonnerres tropicaux."

 Lui :

 "Tel un triste et terrible temps où tombe la température, ton terrible texte t'éloigne, tocard terrien. Entre ton tempo totalement tremblant et ton tintamarre torrentiel tout trapu, ton ton passe du tout au tout. Teste tes toitures, tes tonsures et tes tentures si elles tombent tôt. Tout en tiraillant ton tuteur, tond ta tiare en attendant le terrible tonnelier, toi qui est ou têtu ou timbré ! Tiens-toi tel-quel tel tout touareg tombant au tombeau le temps d'un tremblement de terre ! Tous les tropiques t'attendent toujours, toi et toute ta torpeur !"

Moi:

 "Merci mon maitre, mais ma prose misérable ne méritait pas un mépris si magistral ! Magnanime malgré tout, tes mises en garde mouvementés m’aideront merveilleusement à m'améliorer. Dans ma mémoire, mon ami musicien, miséricordieux, tu m'éclaireras en martelant "minute moujik, mandate les muse et mange-les, mastique et médite minutieusement...Mûrit merde!). Et moi, je m'interrogerais méticuleusement, modérant mon mouvement marginal et ménageant mes mots."

 Lui :

 "Pouah ! Peut-être que plusieurs particules de ta personne pourront périr par cette pathétique perte de postérité ! Plus poussif qu'un pauvre petit poussin pourtant passif, ma pauvre et pudique prose pourra pratiquement perdre le peu de promotion presque prise par le pauvre péquenot qui prie prudemment (pour peu qu'il puisse y parvenir ! ^^). Pigeon en perdition, perdrix pourrie, peu de passereaux prétendent pratiquer avec présence ce parti pris poltron ! Pas plus de pression !!!"

 Moi:

 "Me voilà verni ! ton verbe que je voyais vertueux est veule à en vomir ! Tu vas et viens, vitupérant vainement ton vils verbiage venimeux !!! Venant de vous, vulgaire verrat vieillissant, cet avertissement virulent me vexe violemment ! je voudrais vraiment vous voir revenir sur votre vocable et vanter les valeurs de ma virtuosité. Mais où va ma verve voluptueuse, te vaincre est vain, trop vantard et vaniteux tu ne vis sans vagir ! Et bien va vole et nous venge !"


NB : Ami lecteur. Si toi aussi ta vie est aussi chiante qu'une phrase de Proust, tu trouvera ce petit jeux débile très réconfortant ! Sinon va regarder ta série préférée comme la multitude pour oublier ces insanités sans queue ni tête.

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