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samedi 12 novembre 2011

Poème moléculaire

Quand l'amour est dénaturé :


Ô être aimé, quand je te vois passer près de moi, mes pulsations cardiaques s'accélèrent et mon taux d’Ocytocine, (C43H66N12O12S2) monte vers les cieux stratosphériques. Tu me frôles, aussitôt, mes fibres musculaires sont pris de spasmes convulsifs, mes glandes sudoripares sécrètent plusieurs microlitres de sueur comportant de nombreux phéromones notamment les merveilleux copuline et androsténol. D'autre part, mon rythme respiratoire, axé sur mon rythme cardiaque, augmente soudainement lui aussi, j’émets des halètements saccadés, mes pupilles se dilatent entraînant la contraction de l'iris, mes globes oculaires semblent sortir de leurs orbites, retenus in extremis par mes nerfs optiques. Ces derniers traduisent néanmoins une onde d'informations sous forme de douleur, immédiatement interprétée par mon lobe frontal qui me fait rapidement baisser les yeux...  La phényléthylamine se répand dans mon cerveau et tu me donnes faim (molécule présente dans le chocolat hein ! Allez pas vous mettre à croire que j'suis cannibale). Je fonds sous la dopamine, ce délicieux neurotransmetteur qui fait naître le plaisir et la sensation de dépendance... Bref : « Mes molécules t'aiment».

                                                    
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